Le Chaperon est-il si rouge que ça ?
Présenté au OFFTA aux Écuries et ensuite à Espace Libre
Cette relecture du fameux conte d’avertissement, ici à la sauce mimodrame pour adultes, a déconstruit la morale de Perreault (1697) voulant que la petite fille ait courut après le trouble. Mariant horreur et burlesque, Le Chaperon… proposait une esthétique rappelant celle de Passe-Partout et Michel Gondry et un niveau de jeu entre Chaplin et la commedia dell’arte.
Une bonne critique (parmi les excellentes) ?
«Théâtre de performance, de masques et d’objets, cette petite pièce est un exercice de style parfaitement réussi, qui crée des malaises énormes, surtout quand il est question de l’enfant, et ce, malgré le jeu ludique des comédiens. La pièce parvient également à nourrir notre réflexion sur nos peurs et nos paranoïas, qui sont en partie responsables de cette solitude croissante, la marque de notre société hyperindividualiste. Les auteurs font la preuve que ce conte en apparence naïf peut prendre différentes teintes de rouge.»
– La Presse