Tungstène de bile
Présenté au CTDA 17 mars au 4 avril 2015
Adaptation scénique du recueil de poésie du même nom paru à L’Écrou en 2013, ce cabaret cinglé, présenté au CTDA en mars 2015, racontait le retour de mission d’un poète dans la chambre des possibles de son ami-bourreau musicien. Un spectacle où la passion des détails, le romantisme et la liberté tentait de faire de l’ombre aux reflux d’angoisse et de colère.
Tungstène de bile est publié à L’Écrou
Qu’en ont pensé le journal indépendant et la sérieuse revue Jeu?
« Cela aurait pu n’être qu’une simple lecture sur fond sonore, mais c’est un spectacle complet, sensible, drôle et dynamique que livrent ici Nadeau et Boucher avec une interaction intelligente autant entre l’auteur et le musicien qu’entre les mots du bouquin et la scène. L’interprétation, les textures, la trame narrative sont justes, précises et forcément incarnées par celui qui a sans doute fait rouler les mots longtemps dans sa tête avant de les poser sur du papier. Les fêlures de ses mondes imaginaires — tirés de 16 poèmes, 17 s’il y a rappel — sont habilement étalées dans ce tout qui n’est ni théâtre, ni soirée de poésie, ni cabaret chanté, mais probablement tout ça à la fois. »
– Le Devoir
« Si le plaisir de jouer avec les événements et les personnages est manifeste, les histoires ne sont pas heureuses pour autant. Les images qui bâtissent les récits allient références inusitées et réflexions drolatiques, mais les trames qu’elles dessinent, malgré le fait qu’elles soient touchantes, tirent vers quelque chose de souvent inquiétant, lugubre ou triste. Les interprètes, avec l’habile renfort de tous les éléments de la conception, gardent actifs ces écarts à l’intérieur de la pièce où tout est double, triple, où tout se détourne et peut dévier. »
– Revue Jeu